Vendredi le 4 mars 2022, Jour 96. San Carlos. Jour 2. 40 km.
Nous partons en VR à 7h30 après avoir pris un bon petit déjeuner. Armés de nos jumelles, nous explorons le côté nord de la réserve naturelle Estero del Soldado situé à l’entrée de la ville de San Carlos. Un estuaire entouré de désert.
Nos premières observations se font sur la rive désertique peuplée de cactus : Chollas, saguaros et autres. Troglodyte des cactus et moqueur à bec courbe : on les voie et on les entend fréquemment dans ce type de milieu. Aussi, bruant à gorge noire. Tout au loin, de l’autre côté de la lagune, on voit des centaines d’oiseaux. Nous reprenons donc la route pour aller du côté sud.
troglodyte des cactus |
Moqueur à bec courbe |
Nous allons sur le bord de la lagune et sommes surpris de voir la grande quantité de petites raies qui nagent tout au bord de l’eau.
Mais ce qui surprend le plus c’est l’abondance et la diversité d’oiseaux partout dans la lagune peut profonde. Nous restons une heure à observer et n’avons probablement pas vu toutes les espèces : les différentes aigrettes donc l’aigrette roussâtre, pélicans blancs et bruns, des centaines de bec-en-ciseaux, des dizaines de spatules rosées, des sternes caspiennes et de sternes élégantes, des grèbes minimes, des petits garrots et harles sp., des huitriers d’Amérique et plusieurs limicoles.
Spatules rosées |
Bec-en-ciseaux |
Nous allons ensuite faire des courses au Walmart de Guaymas tout près. Nous ne prenons ce qu’il nous faut pour les 3 prochains jours en ayant à l’esprit que nous passerons la frontière demain et que bien des aliments sont défendus. On verra bien ce qui passera ou pas mais c’est certain qu’on n’aura ni viande crue, ni fruits frais (autre qu’une salade de fruit) et que très peu de légumes. Nous avons assez de pesos pour la journée (péages, glace) et on en passera certainement en essence aussi pour qu’il ne nous en reste presque plus. Nous allons aussi nous acheter des grossess crevettes bleues qui sont pêchées par les crevettiers de Guaymas. Les meilleures crevettes que l’on ait jamais mangées dans notre vie. On s’en fait un devoir de s’en procurer à chaque fois qu’on passe ici ou sinon, à très fort prix, à Puerto Vallarta ou Guadalajara où elles sont expédiées régulièrement.
De retour au camping, nous dinons puis lavons les panneaux solaires et les vitres du VR. On a bien mérité une petite sieste, pendant que la lessive est dans l’une des laveuses du camping.
En fin d’après-midi, nous allons prendre une dernière marche le long de la mer. Pas d’oiseaux outre des goélands à bec cerclé et des cormorans. Pas de dauphins. En allant, un campeur nous voit avec nos jumelles et nous apprend qu’il y a un club d’ornithologie ici à San Carlos. Bon à savoir pour la prochaine fois… Facile de venir ici quand on passe en Arizona.
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Je réponds habituellement rapidement et ce même quand le blogue date de quelques années... Jean