mercredi 2 mars 2022

De Celestino à El Fuerte

 Mercredi le 2 mars 2022, Jour 94. De Celestino à El Fuerte. 409 km.

 

Nous avons quitté Celestino vers 7h45 et roulé presque sans arrêt jusqu’à El Fuerte où nous sommes arrivés à 12h30.  La route est relativement belle et on roulait à 110 km/h en moyenne.  Nous aimons bien ces paysages plats où l’on retrouve la culture intensive de maïs, de tomates et de patates.  En passant, on voit une usine de la compagnie La Costeña où attendent d’être déchargés des dizaines de gros camions remplis de tomates.  Beaucoup d’entrepôt d’engrais aussi. Et quelques parcs d’engraissement de bovins à l’américaine. On déteste!

 

Nous nous installons au petit hôtel Bugambilias à l’entrée d’El Fuerte. On stationne devant l’hôtel, on se branche et la gentille propriétaire nous donne accès à une chambre d’une propreté exemplaire pour la douche et les toilettes. Super!




Nous partons vers une heure pour le centre historique de cette ville fondée par les espagnols en 1564. Ce fut durant une longue période un carrefour très fréquenté en raison de l’accès aux mines d’argent et d’or de la Barraca del Cobre située en amont et d’où descend la rivière El Fuerte. En passant,  c’est d’ici que part le train qui longe la Barranca del Cobre jusque dans la Sierre Tarahumara et ensuite vers Chihuahua. Nous avions pris train en 1991 lors de notre grand voyage d’un an avec les enfants.

 






Nous mangeons dans un petit resto en face du parc central bordé de bâtiments datant de l’époque coloniale.  Je me régale de la spécialité de la région les Callos de lobina. Ce sont de gros morceaux de filets d’achigan légèrement marinés dans une sauce composée de jus de limette, de jus de tomate et servis avec des rondelles d’oignons et des tranches de concombres dans la marinade elles-aussi, le tout recouvert de tranches d’avocat.  Se mange sur des tostadas de maïs.  Ce n’était pas la tasse de thé d’Hélène car elle n’aime pas vraiment l’achigan mais j’ai bien apprécié.

 




Après une petite crème glacée La Michoacana, nous allons visiter la vieille église qui jouxte le parc, puis le musée d’El Fuerte dans son imposant bâtiment qui se veut un rappel du premier fort construit ici pour protéger les Espagnols des indiens. D’où le nom de la ville d’ailleurs : Le Fort, El Fuerte.  Le contenu du musée est relativement limité sauf pour la partie très locale qui relate l’histoire des grandes familles de la ville, appuyée de photos, et qui pour nous n’a aucun intérêt.








Pour revenir à notre hôtel/camping, nous empruntons le malecon situé juste au bord de la rivière El Fuerte et qui longe la ville sur environ 1,5 km.  C’est ici qu’on reviendra demain matin pour faire un peu d’ornithologie. Déjà, sans jumelle, on a pu voir plusieurs oiseaux intéressants :  moucherolle noir, oriole masqué, aigrettes, balbuzard pêcheur, etc.


De retour vers 17h, nous allons prendre une bonne douche chaude à la chambre mise à notre disposition pour ce faire. Ça fait du bien car il fait chaud, près de 30 degrés. Du moins pour nous car pour les locaux c’est l’hiver : ils portent des vêtements à manches longues et plusieurs ont des bottes ou même une veste doudoune.

 

Nous lisons et planifions la suite du voyage pour les deux prochaines semaines.  Nous nous faisons ensuite un bon souper de carne en su jugo que Lorena nous avait donné à Guadalajara.  Servi sur des tostadas avec de la laitue et des légumes, ce type de ragoût de porc et fèves était un délice.

 

En soirée, blogue, photos et lecture. On se couchera tôt après cette autre bonne journée!

 

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