De Las Nubes à Frontera Corozal

 Samedi le 8 janvier 2022, Jour 41. De Las Nubes à Frontera Corozal. 255 km.

 

Vers 8h15 nous quittons Las Nubes. Petits arrêts au village et à Jerusalem puis c’est la belle route de montagnes avec la végétation luxuriante qui continue durant environ 2h30.  Aux cultures mixtes de maïs, bananes, cacao et café s’ajoutent un peu de canne à sucre et quelques petites plantations de palmiers à l’huile.  Les villages et les topes se succèdent. Nous croisons trois postes de contrôle où nous saluent aimablement les militaires ou les policiers, selon le cas.

 

Et puis c’est la plaine à perte de vue, les grands pâturages, les immenses plantations de palmiers à l’huile, etc. Beaucoup moins séduisant mais la route rectiligne nous permet d’atteindre 80, 90 et même parfois 100 km/h.   Évidemment, avec les topes omniprésents, la vitesse moyenne n’est pas très grande.  Pour la journée ce sera 50 km/h seulement.  Fait notable, lorsque nous virons vers le nord après avoir roulé des heures vers l’est, nous réalisons que désormais nous nous rapprocherons toujours un peu plus à chaque jour du Québec.  Le coin sud-est du Chiapas était notre destination la plus méridionale de ce voyage.

 

Nous arrivons à Frontera Corozal vers 14h30 environ. Nous nous rendons directement en Centro ecoturistico Nueva Alianza où nous pouvons stationner en bordure de la forêt gratuitement si nous achetons d’eux nos billets pour le bateau de demain.  Pas besoin de négocier fort, le tarif se réduit de 2000 pesos à 1500 pesos et on aurait pu faire descendre encore probablement.  Mais comme le camping est gratuit avec toilettes et douches propres, on décide que tous font une bonne affaire.

 

Nous allons prendre une marche sur le bord de la rivière Usumacinta qui sépare le Mexique du Guatemala à l’est du Chiapas.  Des dizaines de pirogues à moteur attendent les touristes pour les amener au site archéologique Maya de Yaxchilan mais aussi pour faire traverser les gens entre le Mexique et le Guatemala.

 

Vers 17h30, après la douche, c’est le moment de l’apéro. Un apéro bien spécial car il est agrémenté par les cris tonitruants des singes hurleurs qui se nourrissent dans les arbres à quelques mètres de nos VR.  On a vraiment la sensation d’être dans la jungle!

 

Nous soupons vers 18h30. Des tacos fait avec des restes d’arrachera et de chorizo qu’on avait dégusté il y a quelques jours.  Avec beaucoup de légumes crus, c’était non seulement excellent au goût mais probablement aussi pour la santé.  Que les véganes m’excusent de cette affirmation pas scientifique du tout.

 

Après la vaisselle, je me rends à la réception du centre écotouristique pour faire un peu d’Internet : courrriels et blogues en retard.

 

La suite, c’est de se coucher assez tôt comme à l’habitude, avec un bon livre.