Oaxaca, Jour 7. Visite de Monte Alban

Lundi le 27 décembre 2021, Jour 28. Oaxaca, Jour 7. 44 km.

 

Hélène et moi quittons le camping vers 9h et traversons la ville sans problème en direction du formidable site archéologique de Monte Alban.  Ça nous prend tout de même 45 minutes pour franchir les quelque vingt kilomètres compte tenu des feux de circulation totalement désynchronisés et des innombrables topes.

 

Mais, même le site site ouvre à 10h, il y a déjà une longue file de voiture qui attendent pour entrer par groupe de 10-15 sur le site en raison de la COVID. On arrive finalement au stationnement vers 10h30 et sur le site même avec nos billets vers 10h45.  

 

Une fois sur le site, la tension baisse. Les visiteurs sont espacés et masqués, pour la plupart.  On avait lu sur le site web qu’ils retreignaient les visiteurs à 100 en même temps et à un maximum de 400 par jour. Heureusement que ce n’est plus vrai car nous étions au moins 500-600 en même temps sur le site. Et c’était la cohue lorsque nous sommes descendus de la montagne.

Une fois sur le site, la tension baisse. Les visiteurs sont espacés et masqués, pour la plupart.  On avait lu sur le site web qu’ils retreignaient les visiteurs à 100 en même temps et à un maximum de 400 par jour. Heureusement que ce n’est plus vrai car nous étions au moins 500-600 en même temps sur le site. Et c’était la cohue lorsque nous sommes descendus de la montagne.

 

C’est vraiment un lieu magique. Les zapotèques, et parfois des habitants de Teotihuacan aussi, on construit cette collection de temple autour d’une grande place au sommet d’une montagne vers l’an 500 à 800 de notre ère.  La montagne se situe au confluent de trois longues vallées où les zapotèques cultivaient leur maïs, leurs courges et leurs haricots.  J’aimerais bien voir à quoi cela ressemblait à l’époque mais même aujourd’hui c’est assez impressionnant.

 

Nous passons une grosse heure et demie à faire le tour, à admirer les constructions, les stèles, les places et le jeu de pelote sans oublier la vue sur les vallées tout autour.

Jeu de pelote: tu perds, tu perds ta tête...

Nous redescendons la montagne et retraversons la ville assez facilement. Terminés les blocages de route on dirait bien. 

 

{En passant : L’utilisation du clignotant au Mexique, c’est un peu comme au Québec mais au lieu d’être un petit pourcentage qui ne les utilisent jamais, ici c’est la majorité. Pour tourner, c’est un peu plus fréquent que pour changer de voie cependant.  Mais il faut toujours faire preuve de prudence.  L’utilisation du clignotant gauche peut vouloir dire plusieurs choses selon le contexte : Changement de voie vers la gauche ou tourner à gauche c’est évident, mais cela peut être aussi : « Je suis un gros camion qui roule lentement, il n’y a personne qui s’en vient dans l’autre voie et donc dépassez-moi par la gauche, même s’il y a une ligne continue indiquant de ne pas dépasser».  Il y a aussi un bon nombre de véhicules qui utilisent les feux d’urgence lorsqu’ils vont lentement ou lorsqu’ils s’arrêtent à un endroit défendu, parfois en double.  Le problème c’est qu’il y a souvent de vieux véhicules en circulation et souvent en très mauvais état et dont l’un des feux est brûlé.  Alors pour nous qui suivons derrière, on pense qu’il veut tourner ou nous laisser passer mais en fait, il a allumé ses feux d’urgences pour une tout autre raison. Et finalement, on ne peut passer sous silence, l’utilisation du clignotant après avoir dépassé le gros camion pour le remercier.}

 

Nous allons au Chedraui du quartier Reforma pour faire quelques courses dont l’achat d’une chaise de camping pour moi. La mienne, ma belle chaise reçue en cadeau de fête des pères en juin dernier n’est plus utilisable car un tube de métal s’est complètement cassé. Rien à faire pour réparer avec le peu d’outil dont je dispose ici. Tant pis. Le problème c’est que je n’ai pu en trouver ni au Chedraui ni au Walmart où nous sommes allés ensuite.  Stock épuisé!  Je m’achète donc une petite chaise pliante pour la maison en attendant d’en trouver une plus appropriée au cours des prochains jours ou prochaines semaines. Au moins, je pourrai manger assis à la table à l’extérieur.

 

De retour au camping, nous allons nous baigner à la piscine et prendre une bonne douche ensuite. On n’en aura pas de si belles de sitôt.

 

Nous n’avons pas dîner et donc on se fait un bon souper vers 17h30.  Les amis nous suivent de peu pour souper eux-aussi et on se fait la jasette d’un VR à l’autre.

 

Nous rentrons vers 19h30 pour la vaisselle, les nouvelles, les courriels et la lecture.  On se couchera tôt comme à l’habitude avec de belles images de Monte Alban dans la tête pour nous endormir. Et demain, on reprend la route!