Jeudi le 30 décembre 2021, Jour 31. De Tuxtla Gutierrez à San Cristobal de las Casas. 70 km.
Martin a fait de la fièvre cette nuit et Hélène a mal à la tête. Le vaccin fait son effet. Mais rien de grave.
Notre première visite a lieu au Canyon du Sumidero situé à Chiapa de Corzo tout près de Tuxtla. Nous embarquons dans une grosse chaloupe, bien tassés mais masqués et dehors, puis nous faisons un parcours d’une heure pour nous rendre au barrage qui bloque la gorge depuis 1974. C’est ce qui a permis de rendre ce parc naturel accessible au plus grand nombre et de développer une véritable industrie touristique locale.
Nous naviguons donc dans l’étroit canyon où les falaises peuvent atteindre plus de 600 m de hauteur par rapport à la rivière. Impressionnant! Multitude d’oiseaux : hérons, aigrettes, cormorans, pélicans, etc. Crocodile, singe araignée, chute naturelle avec concrétions calcaires, cactus, grottes et bien plus. Ça valait vraiment la peine! Et dire que nous avions passé tout droit en 1990.
Nous reprenons la route et quittons la plaine pour les montagnes. Nous montons sans arrêt sur 42 km et grimpons de plus de 1800 m. La route est belle mais toujours en construction pour élargissement ce qui rend la conduite difficile : rouler sur l’accotement pour se faire dépasser et dépanner nous-mêmes les véhicules lents sur des lignes doubles. Ouf!
L’arrivée à San Cristobal surprend. La taille de la ville s’est multipliée par cinq depuis notre dernière visite il y a 30 ans. Il y a des constructions dans les pentes tout autour de la vallée. La chanson de Jim et Bertrand nous revient sans cesse en tête : « Dans la vallée de San Cristobal…Au Mexi-i-ique! »
Et là, durant une trentaine de minutes, nous cheminons au cœur de la vieille ville avec ses rues étroites où les véhicules ne peuvent se croiser qu’en se mettant sur le côté stationnement, s’il y a de la place. Hélène m’indique à tout instant la distance en centimètres qui est libre de son côté et moi je maintiens de mon côté environ 4 cm tout au plus, parfois un seul centimètre. Elle doit rabattre le miroir de côté à un moment donné. Ça donne un peu chaud. Et on pense à Paule et Martin qui ont un VR un peu plus large et un peu plus haut….
Mais finalement, on arrive tous sans anicroche au Camping San Nicolas, le même où nous avions séjourné il y a 31 ans. Enfin!
On s’installe dans de jolis sites et on jase un peu avec plusieurs de nos voisins francophones : Belges, Suisses, et franco-canadien.
Vers 16h00, on s’en va faire un petit tour en ville. Le centro est à 1,8 km. En route, nous croisons une procession religieuse tapageuse à souhait!
On va se promener autour de l’église Santo Domingo où abondent les vendeurs du temple avec leur artisanat local ou du Guatemala, ou du Pérou. Sur la rue, les petits vendeurs essaient tant bien que mal d’écouler leur marchandise de toutes sortes : fruits, légumes, bonbons, pétards, chips, eaux de fruits ou jus, et bien d’autres.
Nous voici ensuite sur la grande rue piétonnière où environ 50% de gens seulement portent le masque malgré la foule dense. Un contraste par rapport aux jours précédents. Les touristes se sentent en sécurité peut-être…
Vient ensuite la place centrale avec son magnifique kiosque. Nous faisons le tour et nous nous trouvons, un restaurant avec terrasse où nous mangeons à l’air libre par plaisir et par sécurité. On y a une vue plongeante sur la place centrale.
Dans le kiosque, les musiciens ont débuté leur spectacle. L’orchestre devrait-je dire. Après souper, nous allons y refaire un tour et y faisons quelques pas de danse en compagnie de Mexicains qui eux connaissent les vrais pas.
Nous prenons finalement un taxi pour revenir au camping. Un peu de lecture et coucher de bonne heure. On ne sait si c’est le vaccin, ou la route, ou la visite de la ville, mais on se sent bien fatigués.
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