De Apache Junction à Page

 Samedi le 12 mars 2022, Jour 104. De Apache Junction à Page.  519  km.

 

On se lève vers 7h. En prenant le premier café, on entend les poules caqueter et pousser des cris d’alarmes. Malgré la clôture de six pieds qui entoure la cour, un coyote a réussi à entrer et tourne autour du poulailler en effrayant la basse-cour. Harry sort et prend une pelle mais le coyote est rapide et sort de la cour en voleur.  Il y a quelques années ils ont eu la visite d’un lynx roux qui est parti avec une poule… C’est comme ça en bordure de la ville et à deux pas d’un parc d’État…

 

Après le petit déjeuner, nous faisons nos adieux à Harry et Pauline qui ne nous laissent pas partir sans plusieurs petits cadeaux : œufs frais, pains aux bananes et une bonne bouteille de Tequila añejo!  Et nous on leur laisse du sirop d’érable de la Beauce. Ça adonne bien car cela fait cinq ans qu’ils ne sont pas allés au Québec.

La route est belle mais longue.  L’altitude augmente en s’en allant vers le nord tant et si bien que rendus à Flagstaff, on a perdu 11C. Il fait 8 C seulement sur l’heure du midi et il y a des plaques de neige un peu partout. La montagne est toute blanche quant à elle.

Nous faisons quelques courses en passant et dinons ce qui nous fait une pause de presque deux heures à Flagstaff.  

 

Il reste encore 200 km lorsque nous partons vers 14h.  On reconnait le paysage, désertique et rocheux avec des nuances de gris et d’ocre incroyables... C’est notre troisième visite dans le nord de l’Arizona et l’Utah et on adore!

 

Nous arrivons à Page vers 16h et trouvons facilement un site de camping en ville, au Page Lake Powell Campground. Pratique car nous serons très proches de notre activité de demain :  Antilope canyon!

 

Petite marche près du camping pendant qu’une lessive s’effectue. On rencontre dans le sentier des coureurs qui sont en train de faire un ultra-marathon de 160 km!

 

Nous soupons vers 18h30 : saumon au pesto, légumes et riz. Et on pense en riant à cette américaine rencontrée en Alaska qui voyageait dans un gros VR de 26’ tout équipé. Elle nous avait dit le plus sérieusement du monde : «C’est dur la vie de campeur en VR, toujours manger des sandwichs pendant de semaines et des mois». En tout cas, c’est pas notre cas!

 

Elle fait des confitures de framboises pendant que je me rattrape avec le blogue. Il me restera à laver le chaudron tout à l’heure. Faible prix à payer pour avoir ce bon produit au déjeuner…

 

Le reste de la soirée passe en lecture. La chaufferette électrique fonctionne sans arrêt. Il fera zéro Celsius cette nuit.